La CSF dénonce la méthode du gouvernement annonçant durant le week end sans aucune concertation, une hausse de l’indice de référence des loyers (IRL) de 3,5 % pour un an.
Lundi 27 juin, La CSF a émis un avis défavorable contre cette hausse au Conseil National de l’Habitat.
Cette augmentation des loyers est la plus forte depuis 15 ans. La revalorisation des APL à 3.5 % à partir du 1er juillet ne suffira pas à protéger toutes les familles du risque d’impayé de loyers, puisqu’elles ne sont pas toutes éligibles à cette allocation.
La CSF rappelle que le logement procure à l’Etat plus de 40 milliards de recettes par an. En comparaison, la dépense supplémentaire de 168 millions d’euros dus à la revalorisation de 3,5 % des APL paraît extrêmement faible. De plus, la réforme de la contemporanéisation des APL avait déjà engendré 1,1 milliard d’euros d’économie à l’Etat en 2021, au détriment de la jeunesse et des personnes âgées à faible revenus.
Cette politique présentée comme une position d’équilibre ne défend que l’intérêt des bailleurs publics et privés au détriment du pouvoir d’achat de nos concitoyens.
Rappelons que la moitié du parc locatif privé est détenue par des bailleurs propriétaires de plus de 5 logements, ainsi cette augmentation des loyers satisfait le modèle économique d’accumulation du patrimoine immobilier.
La CSF revendique :
– le gel des loyers
– l’augmentation des APL et du forfait charges
– la baisse du seuil d’éligibilité de l’APL
– l’augmentation des Aides à la pierre afin de produire des logements sociaux avec des loyers moins chers
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