La Confédération Syndicale des Familles était présente au Congrès HLM de Strasbourg afin de continuer à porter et défendre la voix des locataires.

Les mesures budgétaires récemment annoncées sont un réel scandale, car ce sont les locataires qui seront les premiers impactés.

Le logement est la première préoccupation des familles. Pourtant, c’est sur le budget du logement que l’État entend réaliser ses principales économies.

C’est sur le parc social et donc sur les locataires HLM que l’essentiel des efforts vont reposer. Où est la justice ?

Pour La CSF, il est évident que ces économies se traduiront par moins de construction, moins d’entretien et moins de présence humaine dans les quartiers.
En outre, La CSF est particulièrement préoccupée par la question du droit au maintien dans les lieux, que ce soit dans le parc privé que dans le parc public. Il s’agit d’un choix sociétal. L’idée selon laquelle, les familles n’ont pas vocation à rester toute leur vie dans leur logement, que tout est précaire (le travail, le logement….).

La CSF dénonce cette « ubérisation » du logement. Seuls les ménages qui se sont constitués du patrimoine pourront prétendre à la stabilité ?

Enfin, nous ne sommes pas dupes, face au désengagement financier de l’État, il faudra bien combler le manque à gagner. Mutualisation, hausse des surloyers, vente hlm, c’est tout le modèle économique et culturel du parc social qui est en danger.

La CSF demande un retour en force de l’État, dans le financement du logement social. Nous ne pourrons pas construire de cohésion sociale sans solidarité nationale. Nous demandons à l’État d’être le garant d’un accès et d’un droit au maintien à un logement décent et abordable pour tous.

 

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